Ne vous est-il jamais arrivé de vous retrouver la tête
dans le frigo à la recherche d’un « petit quelque chose »
à vous mettre sous la dent alors que finalement
vous n’aviez pas vraiment faim ?
Ennui, déprime, fatigue, toutes les excuses
sont bonnes pour grignoter un morceau de chocolat
ou de fromage , même si, sur le coup,
on ne l’identifie pas comme tel…
Ce type de « faim » n’a bien sûr rien à voir
avec un ventre qui gargouille à l’approche de l’heure
du déjeuner et qui exprime, quant à lui,
la faim physiologique.
Notre corps consomme en effet
de l'énergie pour vivre
( les calories ).
Une fois cette énergie consommée, notre cerveau
capte le « manque » à combler et nous le « transmet »,
via différents mécanismes complexes
(signaux biochimiques, hormonaux…).
Nous répondons à ce besoin en mangeant afin de créer
de nouveaux stocks de graisses et d’énergie dans
lesquelles le corps puisera pour pouvoir
fonctionner correctement.
Manger lorsqu’on a vraiment faim
ne fait donc pas grossir.
Là où les kilos risquent de s’installer,
c’est lorsqu’on ouvre placards et frigo comme ça,
juste pour grignoter un "petit quelque chose".
Mais comme le corps n’a pas réellement besoin
de "carburant", les graisses ne sont pas brûlées.
Cette « faim » n’est pas liée aux besoins physiques vitaux.
Certes, elle comble elle aussi un manque,
mais il s’agit plutôt d’un manque « émotionnel ».
En d’autres termes, dans ce genre de situations,
ce n’est pas le ventre qui commande mais le cerveau.
Colère, culpabilité, tristesse, etc…
Quelles sont donc ces émotions qui poussent au grignotage ?
Comment repérer les prises alimentaires compulsives ?
Comment lutter contre des « kilos émotionnels » ?
La suite demain...