la dysmorphophobie.
UN MAL HANDICAPANT
On est toutes complexées à différents niveaux
mais du simple défaut, réel, qu’on finit par accepter
tant bien que mal au complexe imaginaire
qui gâche la vie,
il y a une grande différence !
Dans les cas extrêmes, on parle
de dysmorphophobie.
Mais de quoi s'agit-il exactement ?
Il s’agit d'une pathologie très handicapante.
Vous savez cette partie du corps
qui vous obsède,
qui vous paraît trop, ou pas assez…
et bien voilà, c’est ça la dysmorphophobie.
Mais attention !
C’est tout à fait normal, et
même très sain de
ne pas se trouver parfait(e) !
Mais lorsque cela tourne à l’obsession,
à la phobie,
à la peur, un simple petit défaut
peut bloquer complètement….
Rassurez-vous, vous n’êtes pas
la seule (ou le seul)
dans ce cas…
Eh oui, cette pathologie toucherait aussi
bien les femmes que les hommes !
Il faut savoir que 2 % de la population
est concerné par ce problème.
UN PRINCIPE SIMPLE
Malgré un nom compliqué, la dysmorphophobie
relève d'un mécanisme assez simple :
on se focalise sur une partie de son corps
et on se met à la détester plus que tout.
Il peut s’agir des mains, du nez,
des fesses ou plus généralement
de sa silhouette…
Jusque là, vous nous direz qu’il n’y a rien d’anormal :
rares sont les personnes
qui se trouvent parfaites !
Mais là où il devient nécessaire
de consulter,
c'est lorsque ce « petit défaut »
se transforme
en handicap au quotidien.
En résumé, vous n’aimez pas votre nez,
et ça finit par vous obséder.
Vous ne voyez que cette « patate »
au milieu
de votre visage,
vous vous trouvez laid(e),
vous en faites toute une montagne.
Et ce petit nez, nécessaire à la vie,
rappelons-le,
devient votre plus gros problème
et vous empêche
tout simplement de vivre.
En clair, cela devient
une véritable phobie.
Parfois, il suffit d’un rien.
Un changement brutal dans la vie,
mais pas forcément malheureux
(comme une grossesse),
ou même une simple réflexion
(alors on évitera à l’avenir
de charrier notre
bonne vieille copine Sabine
sur ses sourcils
à la Emmanuel Chain).
Mais le résultat est là, plutôt
facile d’y tomber,
mais beaucoup moins d’en sortir !
Il faut bien le comprendre,
la dysmorphophobie n’est pas
un caprice,
mais une réelle souffrance
pour la personne
qui en est atteinte.
Mais déstressez !
Ce n’est pas parce que vous trouvez
votre nez
un peu trop long ou vos mains
un peu trop rondes
que la dysmorphophobie vous guette !
Et heureusement que vous ne
vous trouvezpas parfait(e) !
Vous deviendriez vite imbuvable...
De toute façon, si la perfection existait
ça se saurait !
Des gens parfaits, dans un monde parfait,
ça fait
moins de défauts charmants
qui font qu’on est qui
on est, et qui fera que ce sera nous
et pas un(e) autre aux yeux
de l’être aimé…
IMPORTANT :
Chères mamans, ne vous inquiétez pas
pour votre chère progéniture.
Un mal-être à l’adolescence est tout
à fait normal,
et se trouver tous les défauts du monde
est un cap à passer.
Souvenez-vous de vos 15 ans…
Pas la peine d’envoyer votre fille
(ou votre fils)
chez le psy au premier
« j’aime pas ma tête » !
Bonne journée.